http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/20000601jeup.html This is TOP level information, really. The journalist here explains that recently, on may 16th, raiders from the Sefti, a french police service specialized into laws on informations/filings/computerizing have raided the Paris main org on rue Jules Cesar, Paris 12e.
The top level very famous Judge Van Ruymbeke himself has asked for that seizure. He is the judge having most very sensible/delicate affairs -on politicians, ministers, etc...
And the result was extraordinarily interesting: in the cellar, behind an eletrical "box", there was a door.
Behind that door, two computers and two servers were hidden, plus a number of documents, mainly DA packs being prepared to be sent.
One of the servers being directly linked to Copenhagen orgs... you can imagine what was being transmitted from Paris to DK.
The french president of the scientology association is Marc Walter, a "doctor in computer science".
Bob Minton is quoted, as french journalists have received, two days after his antelast passage in Paris in April, a complete DA pack about him and Stacy (mainly lies; see for informations the sub-index on LMT here:
http://home.worldnet.fr/gonnet/indexlmt.htm.
If I have some time left, I'll translate.
He, an opinion: me thinks that Van Ruymbeke and police could had been informed somewhat about these computers and hidden room: who is the source?
Now, clams reiterate their usual lie: the illegal sections of the OSA/DSA have been dissolved since long", they say!
OSA goons could very well have some advance here: they COULD NOW be dissolved soon, by justice decision...
Partout, des dossiers empil�s, des cartonnages impeccables. Mardi 16 mai, pourtant, les lieux ont connu une agitation extr�me. Des policiers du Sefti (Service d'enqu�te sur les fraudes aux technologies de l'information) ont d�barqu� sans pr�venir. Perquisition. Pour la secte, le coup est rude. C'est une partie de sa documentation interne qui va �tre saisie. Et pas seulement.
Selon nos informations, deux ordinateurs ont �t� emport�s, ainsi que deux serveurs informatiques. Deux serveurs qui, selon une source proche de l'affaire, se trouvaient �dans un r�duit, � l'abri derri�re une sorte d'armoire �lectrique�. Porte-parole de la secte, Danielle Gounord assure qu'elle ignorait la pr�sence de ces deux serveurs.
Fichiers informatiques. A l'origine de l'affaire, trois fois rien. Un ancien adepte proteste aupr�s de la Scientologie. Exc�d� de recevoir les publications de la secte, malgr� son d�part, il demande � �tre retir� de ses fichiers. Rien n'y fait. L'homme est relanc�, encore et toujours. Re�oit des lettres, dont une manuscrite, et des revues comme �Ethique et Libert�s�, l'organe des scientologues, celui-l� m�me qui pr�cisait pourtant, dans sa livraison de f�vrier, �tre en conformit� avec la loi sur les fichiers informatiques. Las, selon l'adepte, jamais la Scientologie n'acc�de � sa demande. Et l'homme porte plainte pour �atteinte � la vie priv�e� par conservation de donn�es informatiques, pour �publicit� mensong�re� et pour �escroquerie�.
Quelques semaines plus tard, un second adepte fait de m�me. Les plaintes atterrissent sur le bureau d'un premier juge puis sont reprises par Renaud Van Ruymbeke. C'est alors que le Sefti entre en jeu, le 16 mai au matin, comme le confirme une source judiciaire. Objectif : v�rifier ce que les machines de la Scientologie peuvent bien receler. L'une contiendrait la comptabilit� de la secte, l'autre celui de la SEL (Scientologie Espace Librairie), en charge du commerce des livres de Ron Hubbard, le d�funt fondateur de la Scientologie, et l'un des serveurs �tait reli� en direct avec Copenhague, plaque tournante de la secte en Europe. Pendant ce temps, Marc Walter, pr�sident de l'Association spirituelle de l'Eglise de scientologie d'Ile-de-France, est plac� en garde � vue, puis rel�ch�. Outre ses fonctions, la justice s'int�resse � la Commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCDH), dont le bureau fran�ais fut longtemps domicili� chez lui, dans le nord de Paris. Une CCDH dont le but, depuis une trentaine d'ann�es, est toujours le m�me : attaquer la psychiatrie, ennemie jur�e de la Scientologie.
Les scientologues, justement. Pour eux, la perquisition du 16 mai est du �harc�lement administratif�, une �affaire anodine�. Pour preuve, selon Danielle Gounord, disquettes et ordinateurs auraient �t� restitu�s quatre jours plus tard. Habitu�e des proc�dures judiciaires, elle minimise : �Nous avons eu l'impression d'une visite de routine. Rien � voir avec le raid de 1990�, qui allait d�boucher sur l'instruction puis le grand proc�s de Lyon, sept ans plus tard. �Tous nos fichiers sont d�clar�s � la Cnil. Nous n'avons rien � nous reprocher. S'il y a eu un oubli de notre part, on r�parera.
C'est tout.� �Dossiers agents morts�. Le probl�me, c'est qu'avec Renaud Van Ruymbecke, les scientologues sont tomb�s sur un magistrat connu pour sa rigueur et sa d�termination. Pas s�r, d�s lors, que leur optimisme affich� dure bien longtemps. D'autant qu'outre les fichiers des anciens adh�rents, la police aurait saisi des documents relatifs aux sympathisants, comme aux adversaires de la secte, sign�s du Departement of Special Affairs (DSA). Ce que d�ment formellement la porte-parole de la secte.
Officiellement, le DSA est le bureau des relations publiques de la Scientologie. Y travaillent des gens connus comme Danielle Gounord et Jean Dupuis, les porte-parole. Et des gens plus discrets, en charge des affaires fiscales, juridiques et des investigations. Des gens capables, par exemple, de r�diger des �Dead Agent Files� (�Dossiers agents morts�), sortes de biographies officieuses �tablies � base d'articles, et parfois d'enqu�tes individuelles, servant, selon l'aveu m�me de Danielle Gounord, �� discr�diter� les individus. C'est ainsi que les interlocuteurs du milliardaire am�ricain Bob Minton, farouche opposant � la secte, ont re�u par courrier un dossier le concernant, trois jours apr�s son passage � Paris en avril. C'est ainsi, �galement, que les journalistes les plus v�h�ments ont droit � leur fiche. Et que chacun de leur article est r�sum�, traduit, et exp�di� � la maison m�re, aux Etats-Unis, assorti d'un pourcentage de �th�ta� et d'�enth�ta�, de bonnes et de mauvaises vibrations, et d'annotations comme �les ennemis cit�s�, �les phrasescl�s�, etc.
Dans l'organisation multinationale de la Scientologie, le DSA est au cour du dispositif, du c�t� de l'�lite. En 1990, une publicit� interne en d�voilait la mission: �cr�er un environnement s�r dans lequel la Scientologie peut prendre de l'expansion�. Officiellement, du c�t� de la secte, on assure pourtant que tout ceci est bien fini. Que la �purge a �t� faite�, et que les sections sensibles du �Bureau des affaires sp�ciales� ont �t� dissoutes.
N'emp�che. Selon plusieurs sources, le 16 mai, les policiers auraient bien fouin� de ce c�t�-l� aussi, dans les sous-sols du si�ge de la Scientologie.
Article pr�c�dent - suivant Chercher un article du quotidien par un mot ou une phrase: